La vague de froid se poursuit et je décide de sortir pour vite re-rentrer dans le musée de Busan où j’en apprends un peu plus sur la résistance pendant la période coloniale japonaise.

La région de Busan a émergée politiquement et culturellement pendant la période Silla au 6e siècle.


Busan fut la ville de la résistance contre le Japon dès le début du 20e siècle. Avec le mouvement d’indépendance du 1er mars, qui commença à l’école pour filles de Ilsin le 11 mars 1919 à Busan et qui s’étendit au reste de la ville. Les professeurs et les élèves de l’école initièrent la résistance suivi des étudiants du lycée de Dongnae le 13 mars, des étudiants du temple Beomeosa le 18 mars, du marché de Gupo le 29 mars, du mouvement de Gijang le 5 avril …

Puis il y eut l’incident de Nodai le 23 novembre 1940 qui se développa dans la plus grande protestation étudiante en Corée à la fin de la période coloniale japonaise.

Les étudiants de la ville participaient à un tournoi mais l’un des juges japonais, le colonel Nodai, jugea injustement les coréens lorsqu’ils arrivaient en 1ère ou 2nde place. Les étudiants coréens furieux descendirent alors dans la rue et montèrent un raid contre la maison du colonel : plus de 200 étudiants furent arrêtés, 15 reçurent une peine de prison ou un casier criminel.

D’autres mouvements de protestation ont eu lieu, toujours à Busan : en 1960, 1979 et 1987.


Busan fut aussi la capitale provisoire de la Corée pendant 1023 jours, du 18 août 1950 au 15 août 1953 lorsque Séoul était occupée par la Corée du nord.


Et je peux enfiler un costume mignon de lapin ! Et je vois des huppes dans les « jardins » du musée !


Et comme il n’y a pas grand-chose d’autre à faire : je me fais un masque pour les pieds (oui, oui, ça existe ! Il existe des masques pour tout d’ailleurs !). C’est comme des chaussettes, on laisse poser au moins 20 min et voilà des pieds (presque) neufs !