Andong est bien sur connue pour son village Hahoe, ses masques et son festival de la danse des masques.

Mais il y a aussi le soju d’Andong, le meilleur ! Et il y a un musée près de la distillerie… On peut y voir comment le soju est distillé et en apprendre plus sur l’art de la table en Corée (peu d’explications sont en anglais...).

Le riz et la soupe sont les bases des repas en Corée et sont généralement servis avec des banchan saisonniers. 12 banchan sont servis à la table royale, mais pour la plupart des tables, 3, 5, 7 ou 9 banchan sont servis.

En 1999, la reine Elizabeth visita Andong. C’était aussi son 73e anniversaire et lady Cho Okhwa, la propriétaire de la distillerie de Soju, prépara une table d’anniversaire avec 47 differents plats royaux. On peut en voir une réplique.

À la sortie, il y a un petit magasin qui vend le soju dans de jolies bouteilles (de différentes tailles) et on peut goûter au soju !

J’en avais goûté en France, et on retrouve le même ici en Corée… celui qui n’est pas vendu très cher… et je n’avais pas trouvé ça particulièrement intéressant à boire. Mais celui d’Andong m’a fait changer d’avis ! J’aime le soju ! Juste, pas n’importe lequel ! (moi, difficile ?)


Après mon shot de soju (à 10h), je me rends au village d’Hahoe. Et lorsque j’arrive, un spectacle de masques va commencer. Il y a différents personnages qui se succèdent sans vraiment avoir de rapport les uns avec les autres. Il y a beaucoup de texte, les acteurs jouent avec le public… je comprend que certains acteurs se moquent de personnes dans le public mais de là à saisir ce qu’ils disent ! Heureusement, il y a un écran avec le minimum d’explications nécessaire pour comprendre à peu près de quoi il retourne…

Il y a d’abord le Mudong : Gaksi, la mariée, dance sur les épaules d’autres danseurs.

Puis le Baekjeong : un boucher tue un taureau et prend son cœur et ses testicules. Il parle aux spectateurs et se moque d’eux (satire des aristocrates qui sont hypocrites sur les sujets sexuels).

Juji : danse des lions pour repousser les mauvais esprits

Halmi : une veuve danse et chante sa misérable vie (critique de la société dominée par les hommes)

Pagyeseung : un moine rencontre une jeune femme et est excité par elle après avoir renifler son urine (hypocrisie des hommes religieux face au désir)

Et enfin, Yangban et Seonbi : un aristocrate et un savant font étalage de leurs richesse et savoir pour attirer la jeune femme (hypocrisie et mensonge). Puis le boucher revient avec les testicules du taureau et leur dit que c’est bon pour leur énergie sexuelle. Les deux hommes se battent pour avoir les testicules.

Je passe quand même un bon moment : je ne ris pas tout le temps mais je ris quelque fois au bon moment il semble…


Puis je fais un tour dans le village. J’y suis une semaine après le festival donc il n’y a pas grand monde, l’atmosphère est paisible et je peux déambuler tranquillement dans les rues et faire mes photos ! C’est tellement agréable !

Il y a même un champs de jolies fleurs violettes et des balançoires à essayer !

Je m’arrête au musée des masques avant de repartir : on y parle bien évidemment de la culture des masques en Corée mais aussi à travers le monde… Japon, Chine, Afrique, Amériques et Europe !

Le plus vieux masque trouvé en Corée a été retrouvé à Busan et date de 5000 avant J.-C., fait avec un coquillage.