Je prends le train jusqu’à Yudanaka puis je marche jusqu’au quartier Shibu, connu pour ses Soto-yu (bains publics) et mon ryokan, l’auberge traditionnelle japonaise.

La chambre est petite mais suffisante pour moi : tatamis au sol et futon rangé (je le double pour plus de confort). À l’accueil, on m’explique comment réserver les onsens, les bains japonais, du ryokan : il y en a 2. Un plus grand que l’autre (le moins chaud) avec un joli dessin au mur tandis que l’autre est plus épuré (et plus chaud) en bois.

J’enfile mon yukata, un kimono léger porté en été, mes geta (les chaussures traditionnelles) et je prends la clé qui ouvre les 9 bains publics… Oui, oui ! 9 !


En route pour le tour des bains :

Hatsu-yu : pour les problèmes intestinaux et d’estomac (il y a 3 touristes qui sortent quand je rentre et une japonaise dans le bain qui me laisse vite seule)

Sasa-no-yu : pour les problèmes de peau (je n’ai pas pu entrer : l’eau était trop chaude malgré avoir fait couler de l’eau froide pendant 15 minutes… j’étais seule)

Wata-no-yu : pour l’acné et les coupures (toujours seule)

Take-no-yu : pour la goûte (pas pu entrer dans l’eau)

Matsu-no-yu : pour les névralgies (pas pu entrer, une japonaise arrive quand je pars)

Mearai-no-yu : pour les problèmes des yeux (je profite du bain toute seule avant qu’une mamie arrive...)

Nanakuri-no-yu : pour les blessures (idem)

Shinmeidaki-no-yu : pour les problèmes gynécologiques (pas pu entrer)

O-yu : pour les rhumatismes et les névralgies (je passe 2 fois dans ce bain ! C’est vrai qu’à 8h du mat’, il n’y a personne ! Je profite du bain, en faisant couler de l’eau froide (toujours)… Et du "hammam" !)


Les bains sont accessibles pour les clients des hôtels de 6h à 22h, après c’est pour les locaux… Il y a aussi 2 bains de pieds (heureusement avec plusieurs bassins et plusieurs températures) !


Il fait chaud et pourtant j’ai beaucoup apprécié les onsens mais j’imagine qu’en hiver, ça doit être encore mieux !