Aujourd’hui aussi, je me rends à l’extérieur de la ville : direction Mireuksa, c’était le plus grand temple bouddhique de la période Baekje.


Je dois prendre 2 bus pour y arriver et la visite est relativement rapide : il ne reste que 2 pagodes en pierre… Et les fondations des bâtiments ! On peut imaginer la taille du complexe au temps de sa splendeur… Je visite aussi le musée qui y est associé : il y a une maquette (oui, les coréens aiment bien les maquettes) qui permet de se rendre compte de la taille du temple.


Le site a été réparé pendant plus de 20 ans, avant de rouvrir au public en 2019. Il a été inscrit à l’Unesco en 2015.

Quand le temple a été construit au 7e siècle, 3 pagodes ont été érigées : une en pierre, une en bois au centre (elle a été détruite) et la pagode à l’est (en pierre également).

Cette pagode en pierre est la plus vieille et la plus grande qui ait survécu en Corée. Elle est importante car elle montre l’évolution des construction et des préférences du bois à la pierre : ses toits incurvés rappellent le travail que l’on peut voir sur le bois. Il n’y a plus que les 6 étages du bas et elle mesure 15m.

La pagode à 9 étages (à l’est) est une reconstruction datant de 1991 et utilisant certaines parties (32 pierres) de la pagode d’origine (période Baekje). Elle mesure près de 28m.


Je me demande si un jour ils vont reconstruire la pagode en bois… et les bâtiments autour ou si le site restera un site archéologique que l’on peut visiter...


Pour rentrer, je dois prendre 3 bus (un peu galère si on n’a pas accès à kakaomap… et ses horaires de bus en temps réel) et je visite la partie hanok au centre de Jeonju.