Incheon ce n’est pas juste l’aéroport… C’est une ville et le gouvernement essaie d’y attirer la population pour y vivre (ce qui devrait désengorger un peu Séoul)…


Après avoir pris 4 lignes de métro, j’arrive enfin au Sorae park (소래공원). Un parc avec des salines, des moulins, des champs de fleurs rose-violet, des observatoires pour les oiseaux…

Le parc manque d’arbres à mon goût, heureusement, le soleil du matin tape un peu moins fort… mais la chaleur se fait vite sentir ! J’y reste presque 2 heures (et je n’ai pas tout fait) mais il commence à faire faim et chaud...

Je décide de me rendre au Central park d’Incheon pour le déjeuner. Je trouve un endroit à l’ombre pour déjeuner à la fraîche et je vais voir le Tri-bowl (트라이볼), un bâtiment à l’allure d’un vaisseau spatial posé sur de l’eau… Le parc est mignon (et bien plus petit que le Central park de NY) et comme le temps commence à changer (c’est le typhon qui arrive), je décide d’aller à mon dernier arrêt pour la journée : l’île de Wolmi.

Je fais un tour au musée de l’immigration coréenne et dans le parc puis je finis la soirée par Chinatown et le Fairy tale village (village des contes de fées).


De réfugiés à immigrants

A la fin de la dynastie Joseon, les fermiers et les travailleurs émigrent vers la Chine et la Russie pour éviter la sécheresse et la famine. Ainsi que ceux ayant perdu leur terre pendant l’occupation japonaise émigrent vers la Mandchourie et le Japon. Entre 1902 et 1905, 7400 personnes émigrent vers les plantations de canne à sucre d’Hawaï.

Les réfugiés politiques et les activistes indépendantistes émigrent en Chine, Russie ou aux USA pour continuer le mouvement indépendantiste.

Après la séparation des 2 Corées, les orphelins de la guerre, les femmes mariées aux soldats américains, les enfants mixtes, les étudiants ou autres émigrent vers les USA et le Canada pour y être adoptés, réunifier les familles, étudier, …

Dans les années 60, avec l’ouverture des opportunités aux USA et au Canada, beaucoup de membres de familles déjà émigrées choisissent d’y tenter leur chance. Il y a aussi des vagues d’immigration vers le Brésil et d’autres pays d’Amérique du sud.

Et depuis les années 80, la distribution des émigrés est plus diverse : en Ukraine, par exemple, 13 524 coréens y ont émigrés.


A l’inverse, le nombre de résidents étrangers en Corée, qui était de 300 000 en 1998, excède les 2 millions en 2016. Ceux sont des migrants issus de mariage, pour le travail ou des étudiants.

Certains sont des descendants de familles coréennes d’Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan… ) qui sont revenues après la chute de l’Union soviétique. D’autres encore viennent de Corée du nord.