Je prends le train jusqu’à Yabuhara, c’est le point de départ (ou d’arrivée) de la portion du Nakasendo encore existante entre Yabuhara et Narai.

Le chemin est sympa, une petite ballade en forêt : facile et bien indiqué, le chemin est plutôt sûr malgré les indications (assez lourdes) sur les ours… il y a des cloches à faire sonner… Autant dire que je m’en suis bien gardée ! Mais je n’ai quand même pas vu d’ours...

On monte jusqu’à un temple au milieu de la forêt puis on redescend vers Narai.


Narai-juku était l’un des villages-étapes sur la route Nakasendo qui reliait Kyoto à Edo (Tokyo). Cette route était dirigée par le Shogunat.

Les maisons le long de la route sont typiques de l’ère Edo et par conséquent un bien culturel préservé depuis 1978. Les maisons sont uniques du fait que l’étage surplombe le rdc.

La traversée Torii était considérée comme l’une des portions les plus difficiles du chemin : Narai put prospérer parce que les voyageurs s’y reposaient et préparaient la traversée.

On trouve aussi pas mal de temples pour un petit village de montagne et notamment le Chosen-ji. Le temple fut construit il y a 150 ans et la peinture du dragon au plafond fut peinte il y a 130 ans. Elle mesure 20m, le dragon symbolise le dieu de l’eau : il veille sur les apprentis moines. Cette peinture est appelée Naki-ryu : le dragon rugissant. En effet, quand une personne venait prier, elle tapait des mains avant sa prière : le son était répercuté dans les yeux du dragon et il résonnait un son unique. Malheureusement, avec le temps, la peinture est devenue surannée et le son ne se produit plus.